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Rappel du Cours 2: Fonction Transmission de mouvements
B- Embrayages et freins Les embrayages:
L'embrayage est un dispositif d'accouplement
temporaire entre un arbre dit moteur et un autre dit récepteur. Du fait de sa
transmission par adhérence,
il offre une mise en charge progressive de l'accouplement qui évite les à-coups
qui pourraient provoquer la rupture d'éléments de transmission ou le calage
dans le cas d'une transmission depuis un moteur thermique. Sur les véhicules automobiles, l'embrayage est nécessaire
parce que les moteurs thermiques
doivent continuer à tourner même si le véhicule est à l'arrêt. Le
désaccouplement facilite aussi le changement de rapport de vitesses.
L'embrayage trouve donc sa place sur la chaîne de transmission, entre le moteur
et la boîte de vitesses,
où, de plus, le couple à transmettre
est le moins élevée. « Embrayage » désigne
également la phase de fonctionnement où l'accouplement est établi ; il
s'agit de l'opération inverse du « débrayage » pendant laquelle les
arbres sont désolidarisés. En fait « Embrayage » est une contraction
de « Dispositif d'embrayage ». On opposera les embrayages aux
systèmes à crabotage qui assurent un accouplement par obstacle et qui
n'autorisent donc pas une mise en charge progressive. Les phases de fonctionnement:
On distingue trois phases de
fonctionnement pour un dispositif d'embrayage. 1) En position embrayée :
l'embrayage transmet intégralement la puissance fournie (la voiture roule, le moteur est lié
à la boîte de vitesses). C'est le plus souvent la
position stable du dispositif (absence d'action de commande). 2) En position débrayée : La
transmission est interrompue. Roue libre, ou voiture arrêtée, le moteur peut
continuer à tourner sans entraîner les roues. La situation est équivalente au
point mort. 3) phase transitoire de
glissement : en particulier pendant l'embrayage, la transmission de
puissance est progressivement rétablie. Pendant cette phase, l'arbre d'entrée
et de sortie ne tournent pas à la même vitesse ;
il y a alors glissement entre les disques, donc dissipation d'énergie, sous
forme de chaleur. Cette phase est à limiter dans le temps, même si elle est
inévitable et permet de solidariser graduellement le moteur et la boîte de
vitesses. L'usure des disques a lieu pendant cette phase. C'est la situation de glissement
qui donne les conditions de dimensionnement de l'embrayage. Elle détermine le
couple maximum transmissible. Au-delà, le glissement est systématique. La même
configuration technologique est d'ailleurs adoptée sur les systèmes limiteurs
de couple, qui vont donc patiner lorsque le couple sollicité devient trop important. Les solutions technologiques
retenues pour ce dispositif se distinguent suivant plusieurs critères : * la géométrie de la surface de
friction : - disques, le contact étant
effectif suivant une couronne ; - tambour (dans le cas de certains
embrayages centrifuges) ; - conique (abandonné aujourd'hui
sauf quelques applications à faible puissance). Son intérêt réside dans le fait
qu'il est autobloquant : l'assemblage conique reste coincé en l'absence
d'effort presseur. Il faut agir pour débrayer. * Selon le nombre de disques
(quand il s'agit de disques): - monodisque ; - bidisque à sec à commande unique ou à commande séparée (double) ; - multidisque humide ou à sec. On appelle disque l'élément
généralement associé à l'arbre de sortie et pincé par deux éléments liés à
l'arbre moteur. Il porte les garnitures de friction, et constitue de ce fait
une pièce d'usure. Le nombre de surfaces de contact est toujours pair ;
ainsi les efforts presseurs n'induisent pas de contraintes dans la liaison
entre le bâti et le système d'embrayage, et sont en fait repris par la cloche
d'embrayage. Le nombre de disques annoncé dans
un embrayage est donc le nombre de disques pincés munis de garnitures. * La lubrification des surfaces
de contact peut : - Fonctionner à sec ; - Fonctionner sous bain d'huile. * Selon le principe de commande: - Commande mécanique ; - Commande hydraulique ;
- Commande électrique asservie
électroniquement ; - Centrifuge
(dans ce cas la commande n'est pas volontaire mais induite par l'action sur
l'accélérateur). * Le sens de la commande: - Commande d'embrayage pour les
dispositifs normalement débrayés (cas de petits engins tels tondeuses
et motoculteur),
ou des engins à embrayage centrifuge (cyclomoteur,
modèles réduits radiocommandés) ;
- Commande de débrayage pour les
dispositifs normalement en prise. Architecture: Un embrayage comporte plusieurs
pièces : - Le volant moteur 2, solidaire
de l'arbre moteur 1. - Le disque d'embrayage 3 qui est
solidarisé en rotation à l'arbre d'entrée de la boîte de vitesses 6 par des cannelures.
- Le plateau de pression du
mécanisme 4, assure l'adhérence du disque d'embrayage sur le volant moteur en
position embrayée. - Les ressorts du mécanisme (à
diaphragme notre cas), 5 sont en appui sur la butée d'embrayage 7. Lorsque la commande (hydraulique
ou à câble) d'embrayage est actionnée, la butée exerce une force sur le
diaphragme, les plateaux s'écartent alors en libérant le disque de friction. Le
mouvement est de moins en moins transmis, rendant indépendante la boîte de
vitesses du moteur. Cela permet, par exemple, de rester immobile sans caler le
moteur, ou de changer de vitesse. La manœuvre inverse consiste à
relâcher progressivement la commande d'embrayage, pour rétablir la liaison
moteur/boîte de vitesses. Cette manœuvre s'appelle « faire patiner
l'embrayage ». Les embrayages multidisques
fonctionnent selon le même principe, sauf qu'on utilise un empilement de
disques, un sur deux étant en relation avec le moteur, un sur deux étant en
relation avec les roues. Cet empilement est maintenu en pression par des
ressorts. Un disque sur deux est cranté sur
son pourtour, lui permettant d'être solidaire de la cloche d'embrayage, un sur
deux est cranté à l'intérieur, lui permettant d'être solidaire de la noix
d'embrayage. La position embrayée permet de
rendre solidaires la cloche et la noix d'embrayage. Cette configuration bien plus
compacte radialement que celle à un seul disque est celle retenue sur les
motocyclettes. Un embrayage multidisque est souvent utilisé quand le
coefficient de frottement est diminué, par exemple lors d'un emploi en zone
lubrifié. L'addition des disques augmente la surface de frottement et compense
donc le coefficient. Les progrès récents dans l'électrorhéologie
permettent de penser à une nouvelle génération d'embrayage. Se basant sur la
capacité de changement entre l'état solide et l'état liquide d'un fluide
électrorhéologique. Ce type d'embrayage permet de connecter ou
isoler le couple d'entrée et celui de sortie très facilement et rapidement. Le principe de l'embrayage
électrorhéologique est très simple. Quand un champ électrique est appliqué, le
fluide électrorhéologique (ER) se solidifie et relie le disque d'entrée et le
disque de sortie. Quand ce champ est enlevé, le fluide ER revient à l'état
normal (fluide). Le disque de sortie est donc isolé presque instantanément du
disque d'entrée. Ce type d'embrayage a été
fabriqué et testé en laboratoire. Pourtant, les limites actuelles des fluides électrorhéologiques (contrainte seuil encore
faible et stabilité non assurée) empêchent toujours sa commercialisation. Cas particulier de
la boîte automatique: Il n'y a pas d'embrayage à disques avec une
boîte de vitesses automatique classique :
il est remplacé par un convertisseur de couple hydraulique. En
effet, la manœuvre automatisée d'un embrayage classique est assez délicate. Ce
dispositif s'apparente à un embrayage centrifuge, l'état de l'accouplement ne
dépendant en fait que de la vitesse de rotation du moteur. Les passages de
vitesse avec une boîte automatique étant eux-mêmes obtenus par actions sur des
embrayages internes à la boîte. Le convertisseur de couple induit un glissement
variable, mais aussi une augmentation substantielle du couple moteur
disponible. Dorénavant les boîtes de vitesses
manuelles sont de plus en plus souvent robotisées, ce qui implique que l'embrayage est
lui aussi piloté par l'électronique du calculateur. Les freins:
Un frein est un système permettant de ralentir, voire d'immobiliser, les
pièces en mouvement d'une machine ou un véhicule
en cours de déplacement. Les freins constituent un organe
de sécurité important : - sur les véhicules,
ils permettent de réguler la vitesse, et de s'arrêter, donc notamment d'éviter
une collision (freinage d'urgence) - sur les machines ayant des
pièces en mouvement, la gestion du mouvement est un élément important du
travail de la machine, et en cas de défaillance ou d'accident, l'arrêt de la
machine est une nécessité absolue. Dans un véhicule, le conducteur
exerce un effort sur une commande (pédale
dans le cas d'une automobile, levier dans le cas d'un deux roues et dans les
anciennes voitures, etc.), et cet effort est transmis au frein. Cette transmission peut
se faire : - par câble (deux-roues) ;
- par circuit hydraulique
(véhicule automobile,
certains deux-roues) ;
- par circuit pneumatique (camions, trains) ; - par circuit électrique ; - par circuit mécanique - l'homme frein: ce dit d'un
homme qui a du mal.... comme davy Dans le cas d'un circuit
pneumatique, on peut « inverser » la logique d'effort : sans
pression dans le circuit, le frein est serré (par un puissant ressort),
et la pression sert à écarter le frein. Ainsi, la moindre défaillance du
circuit (fuite) provoque un freinage. C'est le principe adopté dans les trains français : le signal d'alarme provoque une ouverture du
circuit et donc un freinage immédiat. Frein à disque: Le frein à
disque utilise un disque solidaire de la roue à freiner, le disque
est serré entre deux plaquettes d'usure logées dans un étrier fixé à la
suspension, elle même reliée au châssis. Le frein à disque est un système
de freinage performant pour les véhicules munis de
roues en contact avec le sol : automobile, avion, train, etc. et pour diverses machines. Ce système transforme l'énergie cinétique du
véhicule en chaleur. Ils se composent de deux parties - Une partie fixe, l'étrier,
solidaire des structures du véhicule - Une partie mobile, le disque,
entraîné par la roue Principe de
fonctionnement: L'étrier supporte les deux plaquettes qui,
sous l'action d'une commande généralement hydraulique, pressent le disque,
empêchant ainsi sa rotation Le rappel des plaquettes et de l'étrier
flottant s'effectue d'une part par le joint carré situé entre le piston et le
cylindre de l'étrier et d'autre part par le léger voile du disque
Les plaquettes sont fabriquées dans un matériau plus tendre que les
disques et s'usent progressivement. Le frein à disque est un système utilisant
un disque fixé sur le moyeux ou la jante de la roue et des plaquettes venant frotter de chaque côté du disque.
Les plaquettes sont maintenues dans un étrier fixé au véhicule. Un ou plusieurs
mécanismes poussent sur les plaquettes, le plus souvent des pistons hydrauliques, les plaquettes viennent serrer
fortement le disque. La force de frottement
entre les plaquettes et le disque crée le couple de freinage.
Afin d'assurer la pression des plaquettes sur les deux faces du disque,
la première solution qui vient à l'esprit est de mettre un poussoir de chaque
côté du disque. Ce dispositif est assez rare car, il complique la construction
du frein. Le plus souvent, on monte un
piston d'un seul côté et la deuxième plaquette est fixé dans l'étrier, qui lui
monté flottant, assure le serrage sur l'autre côté du disque. Dans les années 60
à 70,
Honda utilisa sur ses motos un montage à étrier pivotant. Ce montage a
l'inconvénient d'user les plaquettes de travers, ce qui induit une efficacité
variable au fur et à mesure de leur usure des plaquettes. Pour conserver une construction
simple et une efficacité régulière, on préfère maintenant un montage par étrier
coulissant, où l'étrier se déplace perpendiculairement au plan du disque.
Par rapport au frein à
tambour, le frein à disque a l'avantage d'être plus progressif car
il n'est pas autoserrant. En revanche, il nécessite
une plus grande pression pour être efficace, la pression du conducteur est
transmise par un système hydraulique bien souvent assisté (c'est
pourquoi la commande en est rarement mécanique, car il est malcommode d'obtenir
une démultiplication suffisante par un système de leviers). Le disque est perforé, l'étrier
est à double piston. La commande est hydraulique. Habituellement, le frein à disque
fonctionne à l'air libre, ce qui lui permet d'évacuer les calories du freinage
par ses deux faces. En revanche, cela l'expose aux projections d'eau, ce qui
provoque un retard au freinage lorsqu'il est mouillé (nécessité de le sécher en
quelques tours avant de récupérer le mordant). Pour contrer cet ennui, il est
d'usage de perforer les disques des motos de nombreux trous destinés à rompre
le film liquide. Disque ventilé en acier. Toutes sortes de matériaux peuvent
être utilisés. Pour les disques : - Acier
inoxydable (assez cher, peu accrocheur) - Fonte (le plus économique, rouille facilement,
le plus lourd, le plus utilisé) - Carbone
(hors de prix, extrêmement léger, très endurant, véhicules de sport très haut
de gamme) Les plaquettes sont généralement
formées d'un support en acier, assurant la fixation dans les étriers, sur
lequel est fixé par collage un patin en matériau composite,
s'usant progressivement au cours de l'usage. La composition du patin varie
suivant le matériau du disque et suivant les fabricants. L'amiante a été
longtemps utilisée dans la composition de ces patins et elle y est désormais
interdite. L'étrier peut être flottant, muni
d'un seul piston poussant sur une plaquette, l'autre plaquette reste bloquée
dans l'étrier qui se déplace sur des barres, ou d'une ou plusieurs paires de
pistons (afin d'augmenter la surface de pression et de freinage sans augmenter
le diamètre du disque). De nombreux modèles de motos sont
munis de deux disques sur la roue avant, mais rien ne prouve que cela freine
mieux qu'un seul bon disque correctement calculé. Frein de moto Buell :
le disque est fixé à la jante et l'étrier (à triple piston) est à l'intérieur Les motos Buell sont munies d'un grand disque
fixé au pourtour de la jante. L'efficacité est supérieure, mais le coût aussi. Le diamètre des disques est un
facteur important en compétition. L'effet gyroscopique (comprenez par là
l'agilité au changement d'angle de la moto, dans un pif paf, par exemple)
devient prononcé lorsque cette notion de diamètre augmente. En d'autres termes,
l'agilité diminue. Par conséquent, nous ne verrons jamais le genre de disque
que propose Buell sur certains
de ses modèles. Le système de commande peut être
indépendant pour les différents disques ou être couplé avant-arrière
par un répartiteur (cas général des voitures et du freinage intégral de
certaines motos (Moto Guzzi)). Afin d'éviter le blocage en cas d'adhérence réduite, le frein à
disque se prête bien à l'ajout d'un ABS. Le système
relâche brièvement le freinage lorsqu'il détecte une décélération anormale de
la roue. Frein à tambour: Fonctionnement: Grâce à la pression du circuit de
freinage - Les pistons des cylindres de roues
repoussent les mâchoires de freins; - Les garnitures se plaquent
contre les tambours; - Le frottement freine la
rotation; Caractéristiques: - Légèreté, afin de réduire les
masses non suspendues - Résistance à l'abrasion - Stabilité du coefficient de frottement - Bonne conductibilité thermique,
afin d'évacuer rapidement la chaleur produite pendant le freinage et de réduire
la température des garnitures - Faible niveau sonore en
fonctionnement - Les tambours sont construits en
alliage d'aluminium (légèreté et bonne conductibilité thermique) ou en fonte
(grande résistance à l'abrasion). La résistance à l'abrasion de l'alliage léger
étant faible, on prévoit généralement, dans le premier cas, une couronne
intérieure rapportée en fonte. Le frein à
tambour est constitué d'un cylindre
au sein duquel des mâchoires munies de garnitures
s'écartent pour réaliser le freinage, et d'un système de compensation d'usure.
L'écartement est réalisé grâce à une came. Les mâchoires reviennent en position
grâce à un ressort. Un frein à tambour est un système
de freinage
constitué d'une cloche
(le tambour),
à l'intérieur de laquelle se trouvent au moins deux mâchoires munies de
garnitures. Leur fonction est de s'écarter grâce à des cames ou des pistons qui provoquent le
frottement de la garniture dans le tambour. Ces cames sont actionnées par une
commande mécanique (câble, tirant) et les pistons sont actionnés par une
commande hydraulique. Par rapport au frein à
disque caractérisé par sa progressivité, le frein à tambour a
tendance à freiner en tout ou rien, car lorsque les mâchoires sont écartées,
elles se trouvent « aspirées » par le tambour. Lorsque le frein à
tambour est puissant, il provoque facilement des blocages de roues dangereux
pour la stabilité du véhicule. Lorsque les mâchoires sont
écartées par une seule came, le frein est peu efficace mais le risque de
blocage est faible. Lorsqu'elles sont écartées en
plusieurs points (frein double came, ou plus), le nombre de points d'aspiration
des garnitures augmente, et avec lui, la force de freinage et le risque de
blocage. C'est la raison pour laquelle la
plupart des véhicules, surtout les véhicules à deux roues, sont maintenant
équipés de freins à disque. Sur le plan technique, le frein à
tambour est relativement étanche, se refroidissant généralement par son
pourtour parfois muni d'ailettes. Malgré tout, le refroidissement est
relativement inefficace, ce qui peut entraîner une surchauffe. Cependant
certains modèles disposent d'ouïes de refroidissement qui forcent l'air à
circuler à l'intérieur. Les déformations des tambours et
leur faible endurance à l'échauffement entraînent la disparition progressive de
ce type de frein sur les véhicules récents. De plus, les freins à disques
engendrent moins d'effet gyroscopique particulièrement préjudiciable à motocyclette. En rouge les garnitures, en jaune
des pivots, en vert la came. En montant, la came écarte les garnitures
et les plaques contre le tambour. Le frein à tambour d'une
moto : à gauche, le tambour, à droite les garnitures. On distingue la came
en haut. Le frein à sangle: Fonctionnement :
La fermeture de la poignée provoque la tension du câble. Ce dernier fait
pivoter le levier qui vient faire frotter la sangle sur la cloche et ainsi
freiner la roue Avantages &
Inconvénients: - Bonne puissance - montage difficile - pas d'usure de la jante Frein à sabot ou frein à bloc: Le frein à sabot est constitué d'une pièce mobile,
le sabot, qui vient s'appliquer sur la roue ou un dispositif qui en est solidaire. Il
est encore employé, notamment dans les transports ferroviaires. De l'allemand Antiblockiersystem :
un dispositif de frein anti-blocage (voir ABS). Le principe de
fonctionnement est simple : un calculateur
électronique gère un bloc d'électrovannes sur la circuiterie de
freinage et surveille la rotation de chacune des roues individuellemnt, à
l'aide d'un capteur implanté sur chacune d'elles. Si le calculateur détecte le
blocage (ralentissement significatif par rapport aux autres roues) d'une roue,
le frein de celle-ci est relâché immédiatement (sans que le conducteur n'ait à
modifier son action sur la pédale de frein). Le calculateur va permettre la
pression de freinage la plus forte possible en supprimant les blocages des
roues. Contrairement aux idées reçues,
l'ABS ne réduit pas les distances de freinage, il permet uniquement d'éviter le
blocage des roues, le conducteur garde ainsi le contrôle de la trajectoire de
son véhicule. Frein de secours et de stationnement: Frein à main, frein à vis,
frein de parking. - Frein à mors d'une bicyclette. - Frein à mors, transmission par câble
ou par huile - Rétropédalage - Frein à disque hydraulique et
mécanique Le freinage rhéostatique permet
de modifier le mode de fonctionnement des moteurs de traction d'un train en
leur faisant jouer le rôle de générateurs pour reproduire de l'énergie
électrique. L'énergie cinétique, liée à la masse en déplacement, est convertie
en énergie électrique que l'on envoie vers des résistances mortes qui la
dissipent sous forme de chaleur. Type de frein utilisé notamment
sur les camions et autocars, appelé aussi ralentisseur. Où et comment sont utilisés les
freins magnétiques: Le frein magnétique est employé dans la
technologie ferroviaire pour accroître l'effort de freinage. Il est utilisé en
complément du freinage pneumatique et, dans certains cas, en complément du
freinage dit "électrique" comme par exemple sur les [MI2N] [1] (matériel RATP de la ligne A et SNCF
sur la ligne E du RER) Ce système n'est utilisé que pour les freinages dit
"d'urgence" ( en cas d'incident et non pas pour un arrêt normal comme
arrêt en gare, ...) car il est nécessaire d'arrêter le train sur une distance
la plus courte possible. À titre d'exemple une train de banlieue avec une Z
20500 il faut environ 800m pour obtenir l'arrêt pour une rame qui circule à 140km/h
contre environ 500m pour une rame MI2N circulant à la même vitesse. Quelques dates: Le système des freins magnétiques est
apparu à partir de 1969 sur les voitures "grand confort" premières
voitures à circuler à 200 km/h sur le "Capitole" puis sur les rames
RTG en 1972. Ce système fut ensuite mis de côté jusque dans les années 1990 ou
il est réaparu sur les rames MI2N, X73500, ... Et
très bientôt sur les rames POS du TGV Est Européen qui feront la liaison
France/Allemagne. Principe de fonctionnement: Les freins magnétiques se composent d'un
ensemble (vérins plus patin) fixé sur le châssis du bogie [2]
[3]
(images extraites du site de Florent Brisou). Lors
d'un freinage d'urgence, les patins descendent contre le rail grâce aux vérins.
Ensuite, un champ magnétique est créé pour plaquer les patins sur le rail, ce
qui permet de créer un effort de freinage supplémentaire en complément des
freins à disque, à semelle et voire électrique sur certaines rames. Le principal avantage de ce système est
qu'il offre un effort de freinage constant puisque dans le cas d'un freinage
par disque, si l'effort de pression exercé sur les disques est trop important
il y a risque d'enrayage (blocage de l'essieux qui glissera sur le rail) et
donc un risque d'allongement significatif de la distance d'arrêt. Ce risque est
important en cas de pluie, ... ce qui est préjudiciable pour la sécurité des
circulations qui est la base des réglements
ferroviaires. Quelques exemples
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INJEZ Electronic Communication Technologies (INJEZ - E.C.T.) - Contact: (+216) 71811252 |